#PayeTonAuteur… mais pas trop, hein

Il y a quelques semaines, la communauté des auteurs-lecteurs se soulevait presque d’une même voix pour s’insurger lorsque Livre Paris refusait de rémunérer les auteurs lors des tables rondes et conférences proposées. Twitter, Facebook, Instagram… les réseaux sociaux ont obtenu gain de cause et le salon littéraire de référence français a capitulé. Bravo, c’est une belle victoire, il ne reste plus qu’à espérer que ça entre totalement dans les mœurs !

Aujourd’hui, pourtant, je discute d’un sujet avec des amies qui amènent à ma connaissance le cas du RARE qui aura lieu à Paris en avril 2019. Petit point sur ce qu’est le RARE : il s’agit d’un événement qu’on appellerait « salon littéraire » en France, axé sur la romance où les lecteurs payent leur entrée afin de rencontrer pas loin d’une centaine d’auteurs du genre. Jusque là, on connaît le principe. Mais aux US d’où vient ce salon, les auteurs doivent également payer pour avoir une table et rencontrer ces lecteurs. Pour des raisons diverses sur lesquelles je ne m’étendrai pas ici, c’est ainsi que ça fonctionne et c’est culturellement accepté. Chez eux.

Car en France, la plupart des auteurs publiés, à l’inverse, sont signés chez un éditeur. Dans le contrat d’édition classique, il est bien stipulé que l’éditeur s’engage à faire la promotion de l’ouvrage et de l’auteur à ses frais. C’est ce qu’on appelle un contrat à compte d’éditeur où l’auteur n’a rien à payer de sa poche pour la publication de son livre. Jusque là, je pense que je ne vous apprends rien, mais ça me semblait important de faire le point.

Aussi, quand j’ai reçu une invitation de la part des organisatrices du RARE, je les ai remerciées et je leur ai dit que je faisais suivre à mon éditeur, car c’est lui qui gère cet aspect de mon travail.

Pour assister en tant qu’auteur au RARE (ou à la RARE, je ne sais pas trop en fait) (et on s’en fout), il faut payer 350 euros de frais pour avoir une table. À cela s’ajoutent des frais de déplacement. Dans mon cas, venant de l’autre bout de la France, en arrondissant on arrive à 150 euros l’aller-retour si on s’y prend bien à l’avance. Et puis une nuit d’hôtel, car il m’est impossible de faire 11 heures de train dans la même journée. Donc allez, arrondissons à 70 euros (même si à Paris, ça signifie un hôtel un peu pourri mais, admettons). Si le repas est compris dans les frais du RARE, tous les repas ne le sont pas lorsqu’on est obligé de rester sur le week-end, comme moi. Ajoutons que lors de ces événements, il est de coutume de venir avec des goodies à offrir aux lecteurs, allez, soyons fous, arrondissons le coût de l’événement à 700 euros.

La RARE prévoit 700 visiteurs, ça tombe bien, ça va nous faciliter les choses pour la suite du calcul.

Sachant que je suis rémunérée à hauteur de 8% sur le prix public d’un livre qui se vend en moyenne dans les 15 euros, soyons encore un petit peu fous et arrondissons ce que je touche à la somme de 1 euro par livre.

Sur cet euro, il me faut retirer environ 10% d’impôts et 15% d’AGESSA. Il me reste donc 75 cents.

Si chaque visiteur ayant pris une entrée au RARE achetait un de mes livres (oui, j’ai dit qu’on était fous, car il est évident que rien de tel ne se produirait) (sauf si peut-être je menaçais les lecteurs avec une arme, mais il paraît que c’est interdit par la loi) (et je ne possède pas d’arme à part mon chat), je toucherais net 525 euros sur ce salon.

Cessons d’être fous un instant, et soyons réalistes, ça nous changera. Il est bien entendu utopique que les visiteurs achètent chacun un de mes romans. Sur la durée de l’événement, quelques heures, il est même complètement surréaliste d’imaginer, à mon niveau, que 10% des visiteurs achètent un de mes romans.

Donc, pour résumer et arrêter avec les chiffres, c’est un salon qui me coûterait plusieurs centaines d’euros de ma poche, si je devais m’y rendre en suivant les coutumes américaines de l’organisation.

Pourquoi, alors que c’est le travail de mon éditeur de gérer la communication, la promo, les événements etc., je m’amuserais à dépenser de l’argent que je n’ai pas, pour rencontrer mes lecteurs ? Lecteurs que j’aurais probablement déjà rencontrés 3 semaines avant, toujours à Paris, à l’occasion de Livre Paris où mon éditeur m’aura sûrement à nouveau invitée, en payant mon déplacement et ma nuit d’hôtel. Donc ce salon ne m’assurerait même pas une visibilité supplémentaire.

Si je comprends les différences culturelles et les respecte dans la mesure où elles n’ont aucun impact sur moi, je refuse tout simplement de m’y plier. Comme le dit mon très sage papa : à Rome, on vit comme les Romains. Oui, je sais, il s’agit de Paris, mais l’idée est là : en France, ce n’est pas ainsi que le système éditorial fonctionne.

Je ne jette nullement la pierre à celles qui se rendent au RARE, que ce soit les auteurs françaises ou les lectrices. Chacun fait bien comme il le souhaite. Mais puisqu’on m’envoie beaucoup de messages depuis que les auteurs du RARE de Paris 2019 ont été annoncés en me demandant pourquoi je n’y figure pas, il me semblait qu’une petite explication s’imposait.

Bien sûr, si mon éditeur n’avait que ça à faire de son budget communication et m’invitait, j’irais avec plaisir. Et je ne lui en veux pas étant donné les circonstances, il faut prioriser et je rappelle, pour les deux du fond qui ne suivent pas, que Livre Paris a lieu 3 semaines avant. Bien sûr, si j’étais en auto-édition, ça ferait parti de mon poste de dépenses « promotion » et j’irais sûrement. Mais dans l’état actuel de la situation, dépenser 700 euros n’a aucun intérêt pour moi. J’ai beaucoup d’autres occasions dans l’année de rencontrer mes lecteurs dans d’autres événements totalement pris en charge par mon éditeur.

Alors, #PayeTonAuteur, mais pas trop, hein. Fais-le plutôt payer, ce sera beaucoup plus drôle. Déjà qu’il a une situation précaire au niveau fiscal et juridique, il ne faudrait pas qu’il ait la prétention, à un moment, de se dégager un peu d’argent grâce à son activité. Après, il va croire qu’écrivain est un métier et se mettre dans la tête qu’il pourrait même en vivre… Ouf ! J’ai cru que mon statut allait être amélioré, on n’est pas passé loin ! #FaisPayerTonAuteur ou #ExploiteTonAuteur c’est sûr, ça sonne moins bien. Mais laissez-moi quelques jours, je suis sûre que je peux trouver un bon hashtag à faire tourner.

Pour conclure je dirais que dans l’absolu, je n’ai rien contre la RARE ayant lieu à Paris, mais je ne me sens tout simplement pas concernée par cet événement.

Allez, je retourne écrire. Parce qu’avec les 75 cents que je touche par livre, je prévois de faire plein de choses. Par exemple, combien coûte un Carambar, de nos jours ? Non, parce que je ne peux pas viser le pain au chocolat, hein (non, on ne dit pas « chocolatine ») (ah ah le petit pavé-débat, c’était gratuit, un rien m’amuse), c’est plus cher que ça. Maintenant, j’ai envie d’un pain au chocolat, c’est malin.

THE END

À chaque fois que je boucle un manuscrit, je me sens en mode conquête du monde. Invincible. Rien ne peut m’atteindre ni démolir mon enthousiasme.

Je pense en fait que lorsqu’on arrive au bout d’une histoire, on se prend un shot d’adrénaline. Je ne vois que ça.

Ça me rend même inconsciente car pendant quelques instants, j’oublie tout le reste.

Les corrections que je vais devoir apporter à mon texte après le passage des bêta-lectrices.

Les modifications que l’éditrice me demandera de faire.

Les corrections éditoriales.

Les corrections orthographiques, grammaticales, syntaxiques etc.

Tout ça, au moment où tu atteins ton objectif, n’a aucune importance. Parce qu’en mettant virtuellement le mot « FIN » (soyons sérieux, je ne l’écris jamais pour de vrai, on n’est pas dans « Ça cartoon »), j’ai l’impression que je vais pouvoir devenir la reine du monde.

C’est le meilleur moment pour faire de nouveaux projets, celui où on pense qu’on peut tout surmonter, tout accomplir. Sur ces bonnes paroles, si vous me cherchez dans les prochaines semaines, je serai en train de pleurer car probablement en plein dans les corrections.

Adieu.

Lettre ouverte aux détracteurs de la romance

Souvent, quand je rencontre quelqu’un et que nous échangeons les politesses d’usage sur nos activités respectives, cette personne commence par être admirative quand je dis être auteure. Puis j’ajoute « de romances » et l’admiration se transforme en honte mêlée de pitié. Je m’attends toujours à une petite tape sur la tête accompagnée d’un : « toutes mes condoléances pour votre cerveau ».

Il en va de même lorsque je participe en tant qu’auteure à un salon généraliste et que, à l’occasion de la soirée donnée pour les auteurs, ou même au détour d’une allée, chacun décline le genre dans lequel il sévit, comme on déclinerait son pédigrée. Face à des auteurs de polar, la romance fait rire, par exemple, et provoque un blanc, le véritable auteur (celui de polar, essayez de suivre) ne sachant pas trop quoi répondre sans vexer l’imposteur (l’auteur de romance, je précise, pour les deux du fond).

 

Oui, j’avoue prendre un certain plaisir à préciser « de romances » accolé à « je suis auteure », chose que j’étais un peu mal à l’aise de faire au début. Car les codes sociaux classent souvent la réussite selon deux critères : l’argent que l’on gagne et la noblesse du métier que l’on exerce. Et moi, c’était de la romance érotique que j’écrivais quand j’ai débuté. J’aime cumuler les tares. Dans le milieu de la littérature, il faut savoir que c’est une hérésie. Que dis-je : la romance, ce n’est même pas un sous-genre, ce n’est même pas considéré comme de la littérature. On la boude, on la snobe et on la laisse dans les rayons du supermarché où la ménagère va pouvoir acheter sa prochaine histoire mièvre entre la javel et le Cochonou.

Des histoires d’amour ? S’il vous plaît, soyons sérieux une minute : c’est un genre de décérébrées frustrées qui comblent le vide de leur vie sentimentale par des histoires toutes identiques qui répondent à des codes et des clichés aussi pathétiques que ladite vie sentimentale.

Que je sois heureuse, comblée, et épanouie, comme mes lectrices et lecteurs, ne leur vient pas à l’idée une seconde. J’ai eu ce journaliste au téléphone, il y a quelques mois, qui a tenté de me faire dire durant toute la durée de l’interview, que mon lectorat était surtout composé de femmes au foyer frustrées et malheureuses. Lorsque j’ai fini par lui répondre un peu sèchement que non, c’était loin d’être le cas et que, au contraire, le lectorat de romance était l’un des meilleurs à ma connaissance, il m’a dit qu’il avait de quoi rédiger son article et a coupé court à la conversation. Car bien entendu, il ne manquerait plus qu’il soit obligé de dire qu’on peut être sain d’esprit et lire/écrire des romances. Son articles était insipide et d’une banalité affligeante, d’ailleurs. Mais passons, ce n’est pas le propos. J’ai eu la chance de m’entretenir avec des journalistes sincèrement intéressé-e-s qui ont heureusement relevé le niveau. Mais pour d’autres, ils réagissent comme la majorité des gens : ça les dérange.

Si j’en suis réduite à écrire ce sous-sous-sous-genre, il y a forcément une explication logique. Ce ne peut être un choix personnel réalisé en toute conscience. Ils essaient de me sauver, car je dois être sauvée, il ne peut en être autrement. J’ai fait des études supérieures, de lettres en plus. Je n’ai pas le droit de gâcher ce temps passé à user les chaises de la fac avec de la romance. De. La. Romance. Hérétique, je vous dis. Est-ce le résultat d’un traumatisme de la petite enfance ? Un besoin irrépressible de colmater les blessures du passé ? Pourtant, mes parents en sont à 40 ans de mariage heureux sans une seule dispute dont j’ai été témoin. Mais il doit bien il y avoir une explication, bon sang ! Peut-être est-ce physiologique ? Génétique ? Elle ne peut avoir décidé de souiller son QI tout à fait respectable par des romances (prononcer avec une légère intonation de dégoût).

Et pourtant, personne n’a pointé un pistolet sur ma tempe un jour en me disant : « Écris une romance, morue, ou je te fais sauter la cervelle. »

Oui, j’aime écrire de la romance. Et attendez, je suis une des pires hérétiques qui soient parce qu’en plus, j’aime en lire. De l’érotique. De la contemporaine. De l’urban fantasy. De la chicklit. Du MM. De l’historique. Du romantic suspense. À peu près tous les genres de romance, le dino porn mis à part, parce que je trouve que le T-Rex a de trop petits bras pour une levrette et qu’il peut facilement perdre son équilibre et s’écrouler sur sa partenaire (humaine) qu’il étoufferait dans la manœuvre. Mais ça, c’est un autre débat.

La romance, il y en a partout. Dans la vie. Dans les films. Dans les chansons. Dans les livres (oui, même ceux qui ne sont pas des romances) (je sais, un exorcisme va être nécessaire pour votre cerveau) (la romance est fourbe : elle s’incruste où on l’attend le moins). Il suffit d’ouvrir ses yeux, ses oreilles et des histoires d’amour (qui sont la matière première du genre de la romance), il y en a partout. J’ai lu des thrillers gores avec en arrière plan une histoire d’amour. J’ai lu des romans historiques extrêmement bien documentés avec une romance en fil rouge. J’ai lu des biographies où les histoires d’amour de la personnalité étaient mises en avant. J’ai lu des young adult fantastiques avec une petite romance en toile de fond ou carrément au premier plan. Je sais, j’ignore encore si mes neurones y survivront, je suis comme ça, téméraire. Peut-être que si vous me rendez visite dans cinq ou dix ans, je serai un légume et les médecins, les plus grands spécialistes, auront diagnostiqué une dégénérescence cérébrale consécutive à l’infiltration de la romance dans mon esprit à présent annihilé. RIP.

Alors, si on a des histoires d’amour comme ça, un peu partout, et que tout le monde trouve ça tout à fait acceptable, pourquoi le choix de placer l’histoire d’amour au centre de l’intrigue mériterait la condescendance dont il est victime ? Pourquoi aime-t-on l’amour au second plan et méprise-t-on le même amour mis en lumière ?

Je vais paraphraser nos chers amis les Inconnus : il y a de la bonne romance, et de la mauvaise romance. Comme dans absolument tous les genres littéraires. C’est également un autre débat et parfois, une mauvaise romance va être celle qui représente tout le genre, pour une raison ou une autre, et va donner à l’ensemble de la production une image médiocre auprès du grand public. De la même façon qu’il arrive aussi, heureusement, qu’une très bonne romance soit représentative à son tour du genre. Quoi qu’il en soit, la romance est actuellement un des genres les mieux vendus, avec les polars et les livres de cuisine. Mais alors, n’est-ce pas un mystère mystérieux pour l’équipe de Scoobidoo : il y aurait donc des lecteurs de romances ? À moins que ces livres soient uniquement achetés dans le but de caler des meubles ? Ce qui dénoterait un gros souci au niveau des fabricants de meubles. Mais donc, il y aurait des lecteurs pour ce genre méprisé et condamné maintes fois ? Oui, j’emploie le masculin, car il y a des hommes qui lisent de la romance. Une révélation choc de plus. Mais ne vous inquiétez pas, on leur met généralement une petite clochette autour du cou pour que vous puissiez les repérer et les éviter. Sait-on jamais que ce soit contagieux. De la même manière que la lectrice de romance se localise de loin, car elle a dans ses mains un livre à la couverture usée où un grand blond aux cheveux longs, que nous appellerons Fabio parce que c’est son nom, pose à moitié nu, une jeune vierge au corsage en guenilles dans ses bras. Si vous apercevez l’un ou l’autre de ces spécimens : courez.

J’aime rêver, me laisser embarquer dans une histoire, m’évader et avoir droit à une fin digne de Disney à la « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » J’aime aussi lire Poppy Z. Brite. J’aime lire Barjavel. Mon roman préféré reste et restera Madame Bovary. J’ai lu au moins 10 fois Le Parfum. Je possède la plus belle édition du Seigneur des Anneaux disponible. Et je l’ai lue. Plusieurs fois. Je me régale avec Terry Pratchett qui nous manque cruellement. Je n’hésite pas à plonger dans un Bridget Jones ou un Ruta Sepetys. Sire Cédric côtoie Ai Yazawa dans ma bibliothèque, non loin de Françoise Dolto et La mécanique du cœur. Il y a aussi des Aventures & Passion et des guides sur les armes utilisées dans les premières guerres d’indépendance d’Écosse. Je lis des livres qui se finissent bien, mal, ou qui ne se finissent pas. Et quand bien même je ne lirais que des romances, j’ai envie de dire que ça ne regarderait que moi.

Mais la romance m’apporte, lorsque j’en ai envie (ou même besoin) l’assurance d’une fin heureuse, d’un message d’espoir, de soupirs et autres petits bonbons pour l’âme qu’elle seule est en mesure de me fournir. Car oui, la romance en tant que genre littéraire réunit deux éléments qui permettent de déterminer si un roman en est une : un couple en guise de personnages principaux, et une fin heureuse. Pour autant, les histoires d’amour se retrouvent partout, comme je l’ai dit plus haut, et même si toutes ne sont pas attribuables au genre stricto sensu de la romance, il n’en reste pas moins que c’est bien ce concept d’histoire d’amour qui s’incruste un peu partout. Pourquoi ? Sûrement parce que c’est la quête de tout être humain, ou presque (certains cherchent juste à dominer l’Univers, d’autres à manger le plus de hot dog possibles en un temps limité, ne jugeons pas les passe-temps qui diffèrent des nôtres).

Vous avez le droit de ne pas aimer la romance. Je suis pour la liberté d’expression. Et oui, vous avez également le droit de la dénigrer. Cracher dessus. L’amener au bûcher et la regarder de biais comme on zieute le petit cadeau qu’un chien a sympathiquement laissé sur le trottoir. Quant à moi, j’ai également le droit d’aimer en lire, en écrire, et de le dire sans raser les murs au cas où il prendrait l’envie à ses détracteurs de me balancer des œufs pourris à la figure pour que je réalise l’absurdité de mon choix. Je n’ai pas honte, je ne me sens pas inférieure à qui que ce soit à cause de mon genre de prédilection d’écriture et le lecture. Et comble du comble : il y a même des gens qui me lisent. Rassurez-vous, ce ne sont que des lectrices et lecteurs de romances, et si vous maintenez une bonne distance de sécurité avec eux, il ne vous arrivera rien.

Vous avez le droit de ne pas aimer la romance. Mais je n’ai pas besoin d’être sauvée. Je n’ai pas besoin d’être convaincue que je lis et j’écris de la merde, car pour moi, ça n’en est pas. C’est votre opinion et, que je sache, vous ne détenez pas plus la vérité absolue que moi. Certaines personnes me font penser à ces prêcheurs qui viennent sonner chez moi en me disant qu’il faut craindre la fin du monde approchant et qui tentent de me rallier à leur cause. Car, voyez-vous, je range ces gens bien intentionnés, bien pensant (sic) dans le même sac que ces démarcheurs de l’apocalypse : le sac où j’ai écrit en lettres capitales « ON S’EN TAPE ». (oui, ça méritait bien des majuscules, du gras et de l’italique)

Comme le disait si bien l’autre : ma liberté s’arrête où commence celle d’autrui. J’estime ne faire de tort à personne en lisant et en écrivant de la romance. Je respecte tous les genres littéraires (oui, même le dino porn) (non, je déconne, je n’ai aucun respect pour la zoophilie) et j’attends le même respect en retour, car lire ce que beaucoup considèrent comme une sous-littérature ne fait pas de moi une sous-personne ou une sous-auteure.

Et ne me lancez pas sur le sujet du féminisme et de la romance, on va y passer la nuit.

Livre Paris 2018

Je serai présente à Livre Paris avec Nous Deux À L’Infini, sur le stand P39 des éditions Harper Collins France, le samedi 17 mars, de 13h00 à 14h00, en compagnie de mon amie auteure Lucie Castel ! Nous espérons vous rencontrer nombreux-ses durant cette heure unique de dédicace à Livre Paris !

Follow Me Friday #4

Bienvenue dans ce nouvel épisode du Follow Me Friday du jeudi au lieu du vendredi ! En effet, le vendredi, jusqu’à la sortie de Nous Deux À L’Infini, est réservé à des vidéos ^^ C’est avec beaucoup d’émotion que j’accueille aujourd’hui la petite Emma, personnage important de la série Follow Me !

Fleur : Bonjour Emma, je te remercie d’être venue aujourd’hui.
Emma : Papa il a dit que si je suis sage et que l’auteure elle nous aime bien parce que je suis sage, on ira après manger une pomme d’amour.
Fleur : Je suis sûre que tout va bien se passer. Peux-tu te présenter à nos lecteurs-trices ?
Emma : Je m’appelle Emma, j’ai 6 ans et mon amoureux c’est Raphaël mais il aime pas trop que je le dise. Mon papa il est grand et beau et même que Lise elle a dit qu’il ressemble un peu à un viki. Mais je sais pas ce que c’est un viki.
Fleur : Je pense que Lise parlait d’un Viking.
Emma : Je sais pas ce que c’est non plus. Mais ma maman elle a dit que de toute façon elle aime pas Lise et que moi j’ai le droit de l’aimer mais que elle, elle est pas obligée et que papa il ressemble pas à un viki parce qu’il est trop gentil et que les viki c’est des baba. Mais je sais pas ce que c’est un baba non plus alors j’ai dit d’accord.
Fleur : Merci pour cette introduction. As-tu un message en particulier que tu aimerais passer aux lecteurs-trices de la série ?
Emma : Papa il a dit que je devais dire que tout le monde est très très très très gentil dans Follow Me. Mais moi je suis pas d’accord.
Fleur : Pourquoi ?
Emma : Parce que Sofiane il veut pas que je prenne sa peluche de Chewbacca pour l’amener à ma maison.
Sofiane, entrant dans la salle : Hep, la gnome, c’est une peluche collector. Tu n’as aucune idée du prix qu’elle coûte et ton père n’aura jamais les moyens de me la racheter si tu baves dessus.
Emma : Je bave pas ! C’est les escargots qui bavent et moi je suis pas un escargot !
Fleur : Sofiane, bonjour. Je pensais pourtant avoir été claire sur le fait que vous n’étiez plus le bienvenu dans mon émission.
Sofiane : Ah, maintenant c’est une émission ? Il y a enfin des caméras ?
Fleur :
Emma : Sofiane il doit me surveiller aujourd’hui parce que papa il travaille, Lise elle fait semblant de travailler sur son ordinateur alors qu’en vérité elle regarde des séries, et Anthony aussi il travaille et Audrey je sais pas où elle est.
Sofiane : Voilà, comme c’est interdit par la loi d’interroger une mineure sans un responsable légal, je suis là !
Fleur : Je ne suis pas de la police. Et vous n’êtes pas son responsable légal.
Sofiane : Détails.
Fleur : Non, mais sinon, prenez donc place avec nous, Sofiane, aucun souci.
Emma : Il est déjà assis.
Fleur : Oui, merci Emma, j’ai vu. C’était de l’ironie. Un jour ton papa t’expliquera.
Sofiane : En tout cas, je vois que pour la petite, il y a des bonbons.
Fleur : Ce qui ne vous empêche pas d’en manger. En faisant beaucoup de bruit.
Emma : C’est parce que les Dragibus, ça colle aux dents. On est obligé de faire du bruit quand on en mange. Même que maman elle m’a dit qu’elle préfère que j’en mange pas trop. Mais c’est bon alors des fois j’en mange en secret. Mais Lise elle a dit que c’était difficile de se brosser les dents après en avoir mangé, alors un jour peut-être j’aurai que des dents pourries et il faudra me mettre un dentier et je pourrai le mettre dans un verre et j’aurai plus besoin de me brosser les dents.
Sofiane : Lise dit ça pour se garder les paquets de Dragibus pour elle, Emma. Crois-moi, j’ai trouvé sa planque.
Emma : C’est quoi une planque ?
Sofiane : Une cachette. Et dedans, il y a plein de bonbecs.
Fleur : Emma, peux-tu nous parler de…
Emma : Y’a quoi d’autre comme bonbecs ?
Sofiane : Des Carambar, des tout petits marshmallows qu’on met dans le chocolat chaud, des Maltesers…
Emma : Hannnnn ! J’adooooore trop les Maltesers ! On peut aller en chercher ?
Sofiane : Bien sûr, elle garde sa planque à la maison pour que tu ne la trouves pas à l’appartement. La voie est libre.
Fleur : Est-ce qu’on peut terminer l’interview avant que…
Emma, déjà debout : On pourra aller en donner à T-Rex ? Parce que T-Rex je suis sûre qu’il aime trop les bonbons aussi !
Sofiane, la suivant : Je ne crois pas que les tortues mangent des bonbons.
Emma : On n’a qu’à prendre sa part.
Sofiane, sortant à la suite d’Emma : Excellente idée ! Tu iras loin, petite.
Fleur : Voilà, voilà. Du coup, donner envie aux gens de lire Follow Me en s’attendrissant devant la petite Emma, c’est loupé. Ma liste stratégique commence à être épuisée. Chienne de vie.

Follow Me Friday #3

Un nouvel épisode du #FollowMeFriday avec des invités spéciaux ! Sofiane et Audrey du tome 3 de Follow Me mais aussi Sandro et Sarah de Feeling Good. Ne me demandez pas pourquoi j’ai eu l’idée de les mélanger, tous, c’est sûrement du masochisme…

Fleur : Merci à vous de vous être déplacés pour ce nouveau Follow Me Friday !
Sarah : On peut parler du roman de Sandro ?
Fleur : En fait, on est là pour parler de mes romans…
Sandro : Sarah, attends ton tour pour parler.
Sarah : Ne me dis pas ce que je dois faire. Je suis présidente du FLV, je te rappelle.
Sandro : Crois-moi, je le sais.
Sofiane : Y’a toujours rien à bouffer et je n’ai aucune idée de qui sont ces gens.
Audrey : Sois poli, Sofiane, l’auteure va sûrement nous présenter.
Fleur : Tout à fait ! J’ai pensé que ce serait une bonne idée de faire une sorte de cross-over.
Sofiane : On n’est pas dans une série américaine. L’auteure prend la grosse tête.
Sarah : En plus, si on ne peut même pas faire sa propre promo, quel est l’intérêt ?
Sofiane : Exactement !
Sarah : Et je suis d’accord, quelques petites choses à grignoter, ça ne serait pas du luxe.
Audrey : Je suis désolée, Fleur, il est un peu grognon quand il a faim.
Fleur : Je sais, je l’ai créé. Et il est tout le temps comme ça, pas seulement quand son estomac est vide.
Sarah : Manger, c’est important pour être de bonne humeur.
Sofiane, tendant la main à Sarah : Sofiane, de Follow Me, et vous êtes ?
Sarah, la lui serrant : Sarah Jones, de Feeling Good. Et voici Sandro, il est aussi auteur, mais il paraît qu’on n’a pas le droit de faire sa promo.
Sofiane : C’est nul, ces interviews, c’est la deuxième fois que je me fais avoir.
Audrey, lui mettant un coup de coude : Ne me présente pas, surtout.
Sofiane : C’est le boulot de l’auteure, pas le mien.
Fleur : Toujours aussi aimable, hein… Tout le monde, voici Audrey, du tome 3 de la série Follow Me.
Sofiane : Juste que ce soit clair, nous sommes aussi dans les autres tomes.
Fleur : Certes, mais vous n’êtes que des personnages secondaires dans les tomes 1 et 2.
Sofiane : Ça, c’est ce qu’on fait croire aux lecteurs. Car en réalité, s’ils vont jusqu’au 3, c’est pour avoir notre histoire qu’ils attendent depuis qu’ils ont fait ma connaissance dans le tome 1.
Audrey : Si je me souviens bien, mon personnage arrive avant le tien, dans le tome 1.
Sofiane : C’est un détail.
Sarah : Sandro Novelli sort son prochain thrillers le 12 décembre !
Fleur : Heureusement que j’avais dit que le but était de faire la promo de mes livres…
Sarah : Oh, ça va, Feeling Good est sorti il y a un bail, passe à autre chose…
Fleur : Je pensais écrire un bonus spécial pour Noël.
Sarah : Ah, enfin une bonne nouv…
Fleur : Et tuer le personnage principal féminin.
Sarah : Damned !
Sandro : Je t’ai dit de laisser l’auteure parler…
Sofiane : Lèche-bottes.
Sarah : Tu traites mon mec de lèche-bottes, boule-à-zéro ?
Sofiane : Je n’ai pas la boule à zéro, et ouais, je le traite de lèche-bottes.
Sarah : Hé ! Personne ne l’insulte à part moi !
Audrey : On se calme, tout le monde… Repartons du bon pied pour…
Sofiane : Et tu vas faire quoi, si je l’insulte encore ?
Sarah : Fais-le et tu verras !
Sandro : Je crois qu’on va partir…
Audrey : Oui, nous aussi…
Fleur : Est-ce que j’ai été vraiment horrible dans une vie antérieure et je le paye aujourd’hui ? Parce que pas un Follow Me Friday n’a pu se dérouler normalement depuis la première édition.
Sofiane : Non seulement ton mec est un fayot auprès de l’auteure, mais en plus il est has been. Les lectrices me kiffent moi, maintenant.
Sarah : Je vais me le faire…
Sofiane : Tu veux une échelle pour te mettre à mon niveau ?
Audrey : Sof, arrête de l’embêter, ce n’est pas sa faute si elle est petite.
Sandro : Déjà, elle n’est pas si petite que ça… et en plus…
Sofiane : Forcément, à côté de toi, c’est difficile d’avoir l’air petit.
Sarah : Sandro a une taille tout à fait honorable !
Fleur : Je ne veux même pas savoir comment cette phrase va apparaître dans les moteurs de recherche…
Audrey : Sofiane, et si on allait dans ce resto indien que tu aimes ?
Sarah : Oh, j’adore manger indien !
Sofiane : Ben venez avec nous, on pourra continuer à se disputer, ce sera plus simple que devant des caméras.
Sandro : On est filmés ?
Fleur : Et c’est reparti…
Audrey : Je ne savais pas qu’on était filmés, pourquoi tu ne m’as rien dit ? Je me serais mieux coiffée !
Sofiane : Tu es parfaite comme tu es, et tu le seras encore plus quand on sera à table devant une bonne assiette de poulet korma.
Sarah : Hummm… poulet…
Sandro : Quand tu fais ça, tu me rappelles Homer Simpson et ça me coupe tout.
Audrey : Je ne mange pas de poulet, je prendrai du riz. C’est très bien du riz.
Fleur : Peut-être je devrais installer des fausses caméras et préparer un repas pour le prochain.
Silence
Fleur
 : Quoi ?
Audrey : Le coup des fausses caméras, juste pour attirer des personnages et faire une interview qui n’a pour but que d’inciter les gens à acheter tes livres, c’est un peu désespéré comme mesure, non ?
Sofiane : L’auteur est toujours désespéré, c’est intrinsèque.
Sarah : Ah, je confirme. Le désespoir et le syndrome de l’imposteur, c’est le combo livré dans le packaging « auteur ». Tu fais le moindre commentaire sur une virgule mal placée, et le voilà qui dégaine une feuille de papier et menace de se tailler les veines avec.
Sandro : Une fois ! J’ai menacé une fois de me couper avec une feuille et c’était pour plaisanter ! Et tu me le ressors toutes les semaines !
Sofiane : N’empêche, une coupure de papier, ça douille. Sur le doigt, c’est le pire. Et c’est fourbe : des fois tu ne la vois même pas et tu pleures ta mère !
Fleur : Je ne crois pas que « pleurer sa mère » soit encore à la mode, mais après on va dire que je suis ringarde…
Sarah : Bon, on va manger ? J’ai la dalle. Et nous concernant, on ne voit pas l’intérêt de ce rendez-vous, surtout que notre livre est sorti depuis trop longtemps pour intéresser qui que ce soit…
Sandro : Ça me donne envie de me petit-suissider ce que tu dis… Ça signifierait que mon polar sorti il y a deux ans est déjà mort ?
Sofiane : Hé, c’est la jungle, l’édition, mon gars. Tu viens d’où, de Bisounours Land ?
Audrey : Tu recommences à être désagréable, Sofiane, allons te nourrir avant que tu ne te fasses des ennemis.
Fleur : Allez, tirez-vous tous.
Silence
Fleur
 : Non, sérieusement, vous ne me servez à rien. Ce qui est censé être un rendez-vous bonus pour mes lecteurs tourne au grand n’importe-quoi. Vous sabotez mon travail. Je ne veux plus vous voir. La prochaine fois je n’inviterai que des personnages secondaires, eux au moins savent se tenir.
Sofiane : Normal, c’est leur seule opportunité de passer à la télé…
Audrey : Je crois avoir compris que justement, ce n’était pas filmé…
Fleur : Ah oui ? Et bien peut-être que pour eux, ce le sera. Allez, salut !

Follow Me Friday #2

On se retrouve pour un nouvel épisode du #FMF avec cette fois, en guest, Sofiane & Anthony de la série Follow Me ! Si vous avez manqué le premier épisode, c’est par ICI ^_^

Fleur : Bonjour à vous deux, je vous remercie d’être venus pour cette deuxième édition du Follow Me Friday.
Sofiane : Moi, on m’a promis un buffet gratos.
Fleur : J’ai… euh… Des chewing-gums, éventuellement ?
Sofiane : Anthony, tu m’avais dit qu’il y avait de la bouffe !
Anthony : Et que c’était filmé.
Sofiane : T’as de la chance, ça rattrape le coup. Ça passera sur quelle chaîne ?
Fleur : Non, mais alors il faudrait quand même mettre ça au clair une bonne fois pour toutes, les gars. Ce n’est pas filmé.
Sofiane : Ben si c’est pas filmé, qu’est-ce qu’on fout là ?
Fleur : Vous venez partager un moment avec l’auteure afin d’offrir aux lecteurs un bonus à la série Follow Me.
Sofiane : …
Fleur : …
Sofiane : Anthony, tu le savais ?
Anthony : Margaux m’a dit « Fais plaisir à l’auteure, retourne à son émission TV. » Mais comme Ange et Lise s’étaient déjà fait avoir et qu’Audrey bossait…
Sofiane : C’est tombé sur moi.
Anthony : C’est ça. Mais ça montre au public que tu es d’un altruisme à toute épreuve.
Sofiane : Mon *** oui !
Fleur : Je censurerai les gros mots. Juste pour vous rappeler qui détient le pouvoir, ici.
Anthony : Y’a l’auteure qui nous fait un bon petit complexe de Dieu.
Fleur : Y’a l’auteure qui aimerait bien éviter de perdre son temps, aussi. Parce que si ça ne vous ennuie pas, j’ai un salon tout à l’heure et…
Sofiane : Y’aura à manger, à ton salon ?
Fleur : Oui, je crois, il y a toujours à grignoter dans les salons, c’est…
Sofiane : Il ne te faudrait pas un « plus one », par hasard ?
Anthony : Attention, Sof, tu sonnes un peu affamé. Désespéré, même.
Sofiane : J’ai la dalle ! Tu m’as dit « Viens, tu verras, ils ont un bon catering dans cette émission TV ! »
Fleur : Je ne sais pas si ça sert encore à quelque chose que je le dise, mais ce n’est toujours pas filmé. Après, si ça peut vous faire plaisir, j’ai mon téléphone portable et on peut faire une story.
Sofiane : Je me sens floué.
Anthony : Lésé.
Sofiane : Usurpé.
Anthony : Sale.
Sofiane : N’en fais pas trop non plus, hein.
Fleur : Et sinon, on peut peut-être commencer ?
Sofiane : C’est de l’exploitation ! Même pas un Carambar, sérieux !
Fleur : Je…
Anthony : Je crois qu’il me reste une noix de cajou au fond de la poche…
Sofiane : Qu’est-ce que tu fais avec une noix de cajou dans la poche ? Et dis-moi que ce n’est pas une métaphore.
Anthony : Je suis obligé de les planquer dans mes poches quand j’en prends dans les coupelles sur le comptoir du diner, sinon Margaux m’engueule.
Sofiane : Ta meuf te tiens par les ***.
Fleur : Je censurerai.
Sofiane : Géniale cette émission TV.
Fleur : Non, toujours pas.
Anthony : Du coup, là il m’en reste une.
Sofiane : Y’a des trucs chelous collés à ta noix de cajou.
Anthony : Ouais, t’as raison, mange pas ça. Sof…
Sofiane : Quoi ? J’ai vraiment faim.
Anthony : Je te rappelle qu’en matière de nourriture, celle qui n’a aucune dignité, c’est Lise, pas toi.
Fleur : Je ne sais même plus ce que je voulais vous poser comme question.
Sofiane : Comment tu as pu être embauchée à la télé avec une si médiocre préparation ?
Fleur : Je ne travaille pas à la télé.
Sofiane : Encore heureux !
Anthony : J’ai faim, moi aussi.
Sofiane : Le diner est déjà ouvert là, non ? Elle sert bien les p’tits dej, Margaux ?
Anthony : Avec des pancakes.
Sofiane : Bon ben salut !
Fleur : Non, mais barrez-vous, hein. Y’a pas de souci.
Anthony : Une montagne de pancakes avec du sirop d’érable et… bla bla bla.
Fleur : Je vais écrire un T4 et tuer tout le monde.

La Follow Me Box !

À l’occasion du Festival New Romance, j’ai réalisé 5 box sur le thème de Follow Me. Et quand je dis que je les ai réalisées, j’ai donné de ma personne, vraiment, car presque tout est fait par mes adorables petites mains. Rassurez-vous, aucun collier de pâtes ou cendrier en argile ne se trouve à l’intérieur.

Il s’agit donc de 5 box et basta. Je n’ai pas encore réussi à monter une usine clandestine dans ma cave. Le problème venant peut-être du fait que je n’ai pas de cave. Mais passons, c’est un détail.

1 box a été proposée sur le groupe dédié à ma gloire et à ma canonisation de mon vivant. Vous pouvez toujours rejoindre le groupe si vous le souhaitez, mais ce concours n’est pas ouvert aux nouveaux membres. Dit comme ça, ce n’est pas très accueillant, j’en conviens, mais je vous assure que faire canoniser quelqu’un de son vivant n’est pas évident et vous serez heureux d’y avoir participé quand nous aurons réussi.
3 box sont mises en jeu pour 3 personnes qui viennent au festival dans moins de deux semaines. Et pour participer, c’est simple, il suffit juste de remplir ce petit formulaire :
https://goo.gl/forms/nMQ1NzBLewv31Oih1

Et donc, me direz-vous, vous qui avez toujours excellé en calcul mental en primaire… mais, sacrebleu, il reste une box, ma parole ! Vous êtes rusés, on ne vous la fait pas. Et cette box, elle est disponible pour une personne qui ne peut pas venir au FNR et qui pourrait être en train de pester à se dire « Alors non seulement celles qui vont au festival vont avoir l’immense honneur de voir Fleur Hana en chair et en os, mais en plus elles auront des cadeaux et moi pas ! Je fais la grève de la faim ! » Nenni, mon enfant, ne t’affame pas immédiatement. Toi aussi, petite chaussette esseulée au fond du tiroir, tu as droit à une box. Vous pouvez être cette personne ! (j’aurais dû bosser dans la pub, j’ai des phrases choc de ouf) Et pour participer à ce tirage au sort, c’est ici :
https://goo.gl/forms/Y3S3B7OtfSY6fZ583

Partagez si vous voulez, likez si vous voulez, commentez si vous voulez, ou pas. Du moment que le formulaire est rempli afin que je m’y retrouve, le reste n’a pas d’importance. Oui, même toi, Maurice, dans ton bocal, tu peux participer.
Franchement, vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas gâtés, surtout que dans ces box se trouvent des tas de goodies dont 1 en particulier qui est genre unique, enfin non du coup il y en a 5, certes, mais ils sont tous différents, sans l’être. Je tease ? Oh, si peu.

Allez, à plus dans l’bus, comme on dit chez moi !
 PS : pour découvrir le contenu sous forme de unboxing dont j’ai le secret, je vous donne rendez-vous après le festival sur ma story Instagram 😉

Follow Me Friday #1

J’inaugure un nouveau rendez-vous, une fois par mois, où je reprends le concept découvert chez Charlie Cochet, avec son aimable autorisation ! Lors de cette première session, j’ai eu la chance de pouvoir interviewer quelques personnages de la série Follow Me. Bien sûr, il est préférable d’avoir lu la série, tout du moins le premier tome, pour apprécier pleinement ce bonus. Mais si vous ne l’avez pas encore lu (personne n’est parfait), il n’y a pas de gros spoil !

Fleur : Bonjour à tous et merci d’être venus !
Lise : C’est du punch, là ?
Fleur : Humm… non, c’est du jus de fruits.
Lise : Ah.
Ange : Tiens-toi bien, Queen, on passe à la TV, là.
Fleur : En fait, non, ce sera sur mon site, par écrit. Il n’y a pas de caméra…
Anthony : Heureusement que ce n’est pas du punch…
Lise : Tu as un commentaire à faire, loser ?
Anthony : Hé, ça va hein, je dis juste que si tu te mets à picoler, on va avoir du mal à répondre aux questions…
Fleur : En fait, si on pouvait commencer, ce serait top moumoute !
Lise : On a le droit, encore, en 2017, de dire « top moumoute » ?
Ange : Arrête de t’en prendre à l’auteure, elle a nos vies entre ses mains.
Anthony : Bien vu, mon petit angelot dodu.
Ange : *regard assassin*
Fleur : Du coup, je voulais vous demander à tous quel meilleur souvenir vous gardez du tome 1 de la série ?
Anthony : Alors, c’est pas pour la ramener, hein, mais mon tome à moi, c’est le deuxième. Je ne vois pas trop ce que je fais ici…
Lise : C’est moi qui ai demandé à ce que tu sois là.
Anthony : Pourquoi ?
Lise : Il faut toujours un élément comique.
Ange : *facepalm*
Anthony : Je peux être très sensible.
Lise : Je ne dis pas le contraire. Surtout quand tu perds à Guitar Hero.
Anthony : Sérieux ? Deux fois en moins de cinq minutes ?
Fleur : Si vous voulez bien répondre à la question, à l’occasion…
Ange : Les scènes avec ma fille sont les scènes que je préfère.
Lise/Anthony : Awwww…
Fleur : Dommage que la petite Emma n’ait pas pu venir, aujourd’hui, d’ailleurs.
Ange : Lise a préféré qu’elle ne vienne pas.
Fleur : Ah oui ? Pourquoi ça ? Je pensais que vous vous entendiez bien, toutes les deux…
Lise : En fait, ce qu’Ange ne dit pas, c’est qu’on a voté. Et si Emma était venue, on n’aurait pas pu en placer une. Du coup, on s’est dit que c’était mieux sans elle. Emma, si tu nous regardes, sans rancunes.
Fleur : Non, mais ce n’est pas filmé…
Ange : Emma, si tu nous regardes, j’ai voté pour toi.
Fleur : Les gars, vraiment, ça ne passera pas à la TV…
Anthony : Non mais quel menteur ! Je me souviens que tu as dit « J’ai les tympans qui saignent à chaque fois qu’Emma rentre de l’école et me parle. Aller à cette interview sans elle, c’est pas plus mal. »
Lise : Quelle balance !
Anthony : Dis-donc, choisis ton camp !
Lise : Je me couche avec lui, ce soir, désolée.
Fleur : Passons à la suite pour éviter d’avoir à censurer cette interview… Lise, pensez-vous que Loïc finisse par vous rejoindre dans le Sud ?
Lise : Qui ?
Fleur : Euh… Loïc… Votre… euh… meilleur ami…
Lise : Je déconne, Loïc, si tu nous regardes… *wink wink*
Fleur : Je ne sais plus comment le dire autrement, mais ce n’est pas une émission de télé…
Lise : Non, il aime trop vivre dans une grande ville comme Lyon. Et puis il me faut un pied à terre quand je vais à Lyon. Du coup c’est mieux s’il continue à y vivre.
Ange : Ça ne l’empêche pas de squatter chez toi tous les mois.
Anthony : Ouh… Ange en mode jaloux, sortez le popcorn, ça va être fun !
Ange : Je ne suis pas jaloux. Je constate un fait. Nuance.
Lise : Ah si, là tu es jaloux. Tu as ton sourcil qui frétille un peu.
Ange : *portant la main à ses sourcils* Pas du tout.
Fleur : Un peu, quand même…
Ange : C’est quoi la prochaine question ?
Lise à Anthony : Le roi de l’esquive, hein ?
Anthony à Lise : Totalement, et de la mauvaise foi.
Ange : Je suis là et je vous entends.
Fleur : Pour finir sur une note positive, pouvez-vous dire aux lecteurs pourquoi ils devraient lire le tome 1 de Follow Me ?
Lise : Parce que j’y suis.
Anthony : Ça va les chevilles ?
Lise : Nickel, et toi, ta dignité, depuis que je t’ai mis une raclée à la console, elle va bien ?
Anthony : Ange, dis à ta meuf de passer à autre chose, on a compris.
Ange : Dis-le lui toi, vous faisiez bien des messes basses sur mon compte, tout à l’heure.
Anthony : Attends, entre elle et moi, tu la choisis elle ?
Lise : Bien sûr qu’il me choisit moi, cette question. Hein, Ange, tu me choisis ?
Ange : *regarde ailleurs*
Fleur : Et sinon, un argument un peu plus convaincant pour les lecteurs ?
Anthony : Lisez le 2, c’est mieux, j’en suis le personnage principal.
Lise : Ouaip, mais pour lire le 2, faut avoir lu le 1.
Anthony : Gna gna gna…
Lise : Tu as fait partir Ange !
Anthony : C’est ça, je te fais remarquer qu’il s’éloigne de toi en même temps que de moi.
Ange : *au loin* J’aurais mieux fait d’amener Emma… elle se tient mieux que ces deux-là, en société.
Fleur : Merci à vous d’être venus et… Lise ? Anthony ? Bon, OK, tout le monde est parti. Super. Cette première édition est une catastrophe. Eh bien, euh, cher public… à bientôt. J’espère.

Salon de Genève 2017

Cette année, les 29 & 30 avril derniers, j’ai eu le plaisir d’être invitée à participer au salon du livre et de la presse de Genève ! Une première pour moi, à tous les niveaux, puisque je n’étais jamais allée à Genève de ma vie. Un peu en mode noob, c’était aussi la deuxième fois de ma vie que je prenais l’avion seule. Comme une grande, j’étais émue. Et, coup de bol, j’étais à côté du hublot, j’ai adoré !

J’ai fait au moins 87 937 photos, j’avoue !

J’y étais avec Jane Devreaux (auteure) et Sylvie Gand (éditrice) afin de représenter la romance, yeah ! La représenter à plusieurs titres puisqu’en plus d’être présentes en dédicaces, nous avons assuré des conférences, dans des fauteuils jaune moutarde qui nous vont si bien au teint…

Moi, Sylvie et Jane lors de la conférence du samedi. Merci Lisa pour la photo ^^

Concernant l’accueil, il a était parfait ou presque. L’hôtel très agréable, l’un des meilleurs dans lequel il m’ait été donné de séjourner. Encore une fois, nos passages dans les hôtels sont souvent rapides et on profite peu de la chambre. Mais les quelques heures que nous y restons suffisent à faire la différence entre un hôtel miteux et un hôtel au top. Lorsqu’on se déplace tous les mois comme ça a été mon cas depuis quelque temps, je peux vous assurer que la qualité de l’hôtel peut tout changer. C’est donc un très bon point pour l’organisation. Surtout que le jeune homme à l’accueil a eu l’air de m’apprécier, il a été top avec moi et j’ai même eu une petite pochette Clarins en cadeau, sous les yeux effarés de mes collègues à qui on n’a rien offert du tout. Je dois dire que ça a compensé dans mon petit cœur le tote bag du salon qui ne nous a pas été offert que j’avais repéré sur les réseaux sociaux. OK, c’est surtout la tablette de chocolat que j’ai repérée.

Les Suisses sont tous très accueillants. Que ce soit à l’organisation, dans la ville ou les lecteurs, et ce jeune homme à l’hôtel a de suite donné le ton 😉

Repas du samedi midi avec, de haut en bas et de gauche à droite : Lisa dans les livres, Cécile Bénisty, Sylvie Gand, Cassandra O’Donnell, moi, Jane Devreaux.

Le samedi, nous avons d’abord présenté la New Romance de manière générale, puis nous avons dédicacé pendant une petite heure. Encore une fois, et comme dans beaucoup de salons, je suis perplexe quant au choix de situer la romance sur le pôle Young Adult. Peut-être qu’un jour quelqu’un sera en mesure de m’expliquer pourquoi plusieurs salons procèdent ainsi. Je devine qu’il s’agit toujours de cette ambivalence entre « la romance, ça fait vendre » et « oui mais, c’est de la sous-littérature »… Quoi qu’il en soit, c’est là que nous étions installées. Un peu en bout de salon, il faut reconnaître que ce n’était pas idéal. Sauf pour la jeune femme qui est venue nous demander où se situaient les toilettes. Mais il paraît que c’est un bizutage obligatoire quand on est auteur !

Le samedi soir, un dîner des auteurs était offert pas très loin du salon. Et là, en revanche, comme toutes les soirées auteurs organisées par les salons, je dois admettre que j’en suis repartie affamée et épuisée. Il faut comprendre que, si l’intention est louable, quand on a passé la journée en salon, le soir arrivant, on a surtout envie de s’asseoir pour manger et aller se reposer dans notre chambre. En tout cas, c’était ce que mes amies et moi-même souhaitions. Aussi, nous sommes allés au restaurant après un bref passage à la soirée des auteurs où, de toute façon, à part quelques gressins, rien de végétarien n’était proposé.

Sylvie Gand, Georgia Caldera, Olivier Gay et Jane Devreaux. Moi, je prends la photo 🙁

Le dimanche matin, grâce à une amie présente sur Genève, nous avons pu visiter la ville et profiter de notre présence sur place, ce qui est trop peu souvent possible lors de salons. Nous avons déjeuné au bord du lac après l’avoir traversé dans un petit bateau qui m’a rappelé celui que j’avais pris à Lyon depuis le centre ville pour rejoindre le centre commercial Confluence.

Sur le lac, pendant la traversée ^^

Ensuite, nouvelle conférence, cette fois sur le rôle de la femme dans la New Romance. Sujet qui a beaucoup intéressé et a suscité pas mal de questions. Étant donné que c’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, j’ai été agréablement surprise de voir qu’il interpellait d’autres personnes, parfois totalement étrangères à la romance. Car non, il ne faut pas s’imaginer que la romance empêche le féminisme. Je dirais même : au contraire !

C’est nous hihi

Merci à toutes les personnes qui sont venues nous voir à ce salon. Ça a été l’occasion pour moi de rencontrer Cassandra O’Donnell et de passer d’excellents moments en sa compagnie. J’ai aussi pu rencontrer « officiellement » Olivier Gay à côté de qui j’avais dédicacé à Saint Etienne en octobre dernier, comme quoi la soirée des auteurs n’a pas servi à rien 😉 Et j’ai pu revoir avec grand plaisir mes amies Oren Miller et Georgia Caldera !

En résumé, c’est un salon où je retournerais avec beaucoup de plaisir si j’y étais à nouveau invitée 😉 Mais cette fois, je veux le chocolat ! Même si Lisa (Lisa dans les livres) m’en a si gentiment offert 2 tablettes, et que je ne suis pas honteusement rentrée de Suisse sans chocolat 😉

Merci Stéphanie (super attachée de presse) de gérer tout ça, on oublie trop souvent les personnes qui œuvrent dans l’ombre !