Souvent, quand je rencontre quelqu’un et que nous échangeons les politesses d’usage sur nos activités respectives, cette personne commence par être admirative quand je dis être auteure. Puis j’ajoute « de romances » et l’admiration se transforme en honte mêlée de pitié. Je m’attends toujours à une petite tape sur la tête accompagnée d’un : « toutes mes condoléances pour votre cerveau ».

Il en va de même lorsque je participe en tant qu’auteure à un salon généraliste et que, à l’occasion de la soirée donnée pour les auteurs, ou même au détour d’une allée, chacun décline le genre dans lequel il sévit, comme on déclinerait son pédigrée. Face à des auteurs de polar, la romance fait rire, par exemple, et provoque un blanc, le véritable auteur (celui de polar, essayez de suivre) ne sachant pas trop quoi répondre sans vexer l’imposteur (l’auteur de romance, je précise, pour les deux du fond).

 

Oui, j’avoue prendre un certain plaisir à préciser « de romances » accolé à « je suis auteure », chose que j’étais un peu mal à l’aise de faire au début. Car les codes sociaux classent souvent la réussite selon deux critères : l’argent que l’on gagne et la noblesse du métier que l’on exerce. Et moi, c’était de la romance érotique que j’écrivais quand j’ai débuté. J’aime cumuler les tares. Dans le milieu de la littérature, il faut savoir que c’est une hérésie. Que dis-je : la romance, ce n’est même pas un sous-genre, ce n’est même pas considéré comme de la littérature. On la boude, on la snobe et on la laisse dans les rayons du supermarché où la ménagère va pouvoir acheter sa prochaine histoire mièvre entre la javel et le Cochonou.

Des histoires d’amour ? S’il vous plaît, soyons sérieux une minute : c’est un genre de décérébrées frustrées qui comblent le vide de leur vie sentimentale par des histoires toutes identiques qui répondent à des codes et des clichés aussi pathétiques que ladite vie sentimentale.

Que je sois heureuse, comblée, et épanouie, comme mes lectrices et lecteurs, ne leur vient pas à l’idée une seconde. J’ai eu ce journaliste au téléphone, il y a quelques mois, qui a tenté de me faire dire durant toute la durée de l’interview, que mon lectorat était surtout composé de femmes au foyer frustrées et malheureuses. Lorsque j’ai fini par lui répondre un peu sèchement que non, c’était loin d’être le cas et que, au contraire, le lectorat de romance était l’un des meilleurs à ma connaissance, il m’a dit qu’il avait de quoi rédiger son article et a coupé court à la conversation. Car bien entendu, il ne manquerait plus qu’il soit obligé de dire qu’on peut être sain d’esprit et lire/écrire des romances. Son articles était insipide et d’une banalité affligeante, d’ailleurs. Mais passons, ce n’est pas le propos. J’ai eu la chance de m’entretenir avec des journalistes sincèrement intéressé-e-s qui ont heureusement relevé le niveau. Mais pour d’autres, ils réagissent comme la majorité des gens : ça les dérange.

Si j’en suis réduite à écrire ce sous-sous-sous-genre, il y a forcément une explication logique. Ce ne peut être un choix personnel réalisé en toute conscience. Ils essaient de me sauver, car je dois être sauvée, il ne peut en être autrement. J’ai fait des études supérieures, de lettres en plus. Je n’ai pas le droit de gâcher ce temps passé à user les chaises de la fac avec de la romance. De. La. Romance. Hérétique, je vous dis. Est-ce le résultat d’un traumatisme de la petite enfance ? Un besoin irrépressible de colmater les blessures du passé ? Pourtant, mes parents en sont à 40 ans de mariage heureux sans une seule dispute dont j’ai été témoin. Mais il doit bien il y avoir une explication, bon sang ! Peut-être est-ce physiologique ? Génétique ? Elle ne peut avoir décidé de souiller son QI tout à fait respectable par des romances (prononcer avec une légère intonation de dégoût).

Et pourtant, personne n’a pointé un pistolet sur ma tempe un jour en me disant : « Écris une romance, morue, ou je te fais sauter la cervelle. »

Oui, j’aime écrire de la romance. Et attendez, je suis une des pires hérétiques qui soient parce qu’en plus, j’aime en lire. De l’érotique. De la contemporaine. De l’urban fantasy. De la chicklit. Du MM. De l’historique. Du romantic suspense. À peu près tous les genres de romance, le dino porn mis à part, parce que je trouve que le T-Rex a de trop petits bras pour une levrette et qu’il peut facilement perdre son équilibre et s’écrouler sur sa partenaire (humaine) qu’il étoufferait dans la manœuvre. Mais ça, c’est un autre débat.

La romance, il y en a partout. Dans la vie. Dans les films. Dans les chansons. Dans les livres (oui, même ceux qui ne sont pas des romances) (je sais, un exorcisme va être nécessaire pour votre cerveau) (la romance est fourbe : elle s’incruste où on l’attend le moins). Il suffit d’ouvrir ses yeux, ses oreilles et des histoires d’amour (qui sont la matière première du genre de la romance), il y en a partout. J’ai lu des thrillers gores avec en arrière plan une histoire d’amour. J’ai lu des romans historiques extrêmement bien documentés avec une romance en fil rouge. J’ai lu des biographies où les histoires d’amour de la personnalité étaient mises en avant. J’ai lu des young adult fantastiques avec une petite romance en toile de fond ou carrément au premier plan. Je sais, j’ignore encore si mes neurones y survivront, je suis comme ça, téméraire. Peut-être que si vous me rendez visite dans cinq ou dix ans, je serai un légume et les médecins, les plus grands spécialistes, auront diagnostiqué une dégénérescence cérébrale consécutive à l’infiltration de la romance dans mon esprit à présent annihilé. RIP.

Alors, si on a des histoires d’amour comme ça, un peu partout, et que tout le monde trouve ça tout à fait acceptable, pourquoi le choix de placer l’histoire d’amour au centre de l’intrigue mériterait la condescendance dont il est victime ? Pourquoi aime-t-on l’amour au second plan et méprise-t-on le même amour mis en lumière ?

Je vais paraphraser nos chers amis les Inconnus : il y a de la bonne romance, et de la mauvaise romance. Comme dans absolument tous les genres littéraires. C’est également un autre débat et parfois, une mauvaise romance va être celle qui représente tout le genre, pour une raison ou une autre, et va donner à l’ensemble de la production une image médiocre auprès du grand public. De la même façon qu’il arrive aussi, heureusement, qu’une très bonne romance soit représentative à son tour du genre. Quoi qu’il en soit, la romance est actuellement un des genres les mieux vendus, avec les polars et les livres de cuisine. Mais alors, n’est-ce pas un mystère mystérieux pour l’équipe de Scoobidoo : il y aurait donc des lecteurs de romances ? À moins que ces livres soient uniquement achetés dans le but de caler des meubles ? Ce qui dénoterait un gros souci au niveau des fabricants de meubles. Mais donc, il y aurait des lecteurs pour ce genre méprisé et condamné maintes fois ? Oui, j’emploie le masculin, car il y a des hommes qui lisent de la romance. Une révélation choc de plus. Mais ne vous inquiétez pas, on leur met généralement une petite clochette autour du cou pour que vous puissiez les repérer et les éviter. Sait-on jamais que ce soit contagieux. De la même manière que la lectrice de romance se localise de loin, car elle a dans ses mains un livre à la couverture usée où un grand blond aux cheveux longs, que nous appellerons Fabio parce que c’est son nom, pose à moitié nu, une jeune vierge au corsage en guenilles dans ses bras. Si vous apercevez l’un ou l’autre de ces spécimens : courez.

J’aime rêver, me laisser embarquer dans une histoire, m’évader et avoir droit à une fin digne de Disney à la « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » J’aime aussi lire Poppy Z. Brite. J’aime lire Barjavel. Mon roman préféré reste et restera Madame Bovary. J’ai lu au moins 10 fois Le Parfum. Je possède la plus belle édition du Seigneur des Anneaux disponible. Et je l’ai lue. Plusieurs fois. Je me régale avec Terry Pratchett qui nous manque cruellement. Je n’hésite pas à plonger dans un Bridget Jones ou un Ruta Sepetys. Sire Cédric côtoie Ai Yazawa dans ma bibliothèque, non loin de Françoise Dolto et La mécanique du cœur. Il y a aussi des Aventures & Passion et des guides sur les armes utilisées dans les premières guerres d’indépendance d’Écosse. Je lis des livres qui se finissent bien, mal, ou qui ne se finissent pas. Et quand bien même je ne lirais que des romances, j’ai envie de dire que ça ne regarderait que moi.

Mais la romance m’apporte, lorsque j’en ai envie (ou même besoin) l’assurance d’une fin heureuse, d’un message d’espoir, de soupirs et autres petits bonbons pour l’âme qu’elle seule est en mesure de me fournir. Car oui, la romance en tant que genre littéraire réunit deux éléments qui permettent de déterminer si un roman en est une : un couple en guise de personnages principaux, et une fin heureuse. Pour autant, les histoires d’amour se retrouvent partout, comme je l’ai dit plus haut, et même si toutes ne sont pas attribuables au genre stricto sensu de la romance, il n’en reste pas moins que c’est bien ce concept d’histoire d’amour qui s’incruste un peu partout. Pourquoi ? Sûrement parce que c’est la quête de tout être humain, ou presque (certains cherchent juste à dominer l’Univers, d’autres à manger le plus de hot dog possibles en un temps limité, ne jugeons pas les passe-temps qui diffèrent des nôtres).

Vous avez le droit de ne pas aimer la romance. Je suis pour la liberté d’expression. Et oui, vous avez également le droit de la dénigrer. Cracher dessus. L’amener au bûcher et la regarder de biais comme on zieute le petit cadeau qu’un chien a sympathiquement laissé sur le trottoir. Quant à moi, j’ai également le droit d’aimer en lire, en écrire, et de le dire sans raser les murs au cas où il prendrait l’envie à ses détracteurs de me balancer des œufs pourris à la figure pour que je réalise l’absurdité de mon choix. Je n’ai pas honte, je ne me sens pas inférieure à qui que ce soit à cause de mon genre de prédilection d’écriture et le lecture. Et comble du comble : il y a même des gens qui me lisent. Rassurez-vous, ce ne sont que des lectrices et lecteurs de romances, et si vous maintenez une bonne distance de sécurité avec eux, il ne vous arrivera rien.

Vous avez le droit de ne pas aimer la romance. Mais je n’ai pas besoin d’être sauvée. Je n’ai pas besoin d’être convaincue que je lis et j’écris de la merde, car pour moi, ça n’en est pas. C’est votre opinion et, que je sache, vous ne détenez pas plus la vérité absolue que moi. Certaines personnes me font penser à ces prêcheurs qui viennent sonner chez moi en me disant qu’il faut craindre la fin du monde approchant et qui tentent de me rallier à leur cause. Car, voyez-vous, je range ces gens bien intentionnés, bien pensant (sic) dans le même sac que ces démarcheurs de l’apocalypse : le sac où j’ai écrit en lettres capitales « ON S’EN TAPE ». (oui, ça méritait bien des majuscules, du gras et de l’italique)

Comme le disait si bien l’autre : ma liberté s’arrête où commence celle d’autrui. J’estime ne faire de tort à personne en lisant et en écrivant de la romance. Je respecte tous les genres littéraires (oui, même le dino porn) (non, je déconne, je n’ai aucun respect pour la zoophilie) et j’attends le même respect en retour, car lire ce que beaucoup considèrent comme une sous-littérature ne fait pas de moi une sous-personne ou une sous-auteure.

Et ne me lancez pas sur le sujet du féminisme et de la romance, on va y passer la nuit.

14 Comments on Lettre ouverte aux détracteurs de la romance

  1. Non seulement j’adore vos écrits « livres » mais aussi vos écrits sur Instagram, blog et ici sur votre site. Je trouve votre plume (et ses parenthèses précisant votre pensée encore plus percutante) drôle, juste, incisif et surtout bien écrit pour une « auteure de romance » Effectivement, en temps que lectrice de romance (mais pas que et quand bien même) on retrouve ce côté : « c’est pas de la littérature », « c’est pour les femmes », « frustrée ? »… Et je ne réponds pas car de 1) j’ai moi aussi un sac écrit : Je m’en tape et de 2) ce sont pour la plupart des gens qui ne lisent même pas un panneau de signalisation (enfin si j’espère mais c’est pour illustrer leur absence d’intérêt pour la lecture). J’adhère à tous ce que vous avez écrit dans cette lettre ouverte (vous l’aurez compris hein) et j’ajouterai que la romance si on en lit c’est pour s’évader, rêver… Et que si c’est vraiment si facile voir débile d’en écrire et bien qu’ils en écrivent afin de nous en mettre plein la vue…
    Bref! Merci, merci d’etre auteure et surtout auteure de romance.

  2. MERCI pour cet article qui fait du bien.
    Je sais enfin que je ne suis pas contagieuse… Je suis liiiiiiiiibre !
    Et non tu n’écris pas de la merde, sinon ça voudrait dire que je lis de la merde, et je suis trop bien pour ça. Et toi aussi, vu que tu m’as sauvée du clan des détracteurs de romance.
    Love <3

  3. Bonjour,

    On en revient à l’éternel débat sur les goûts, les couleurs, etc., et sur l’expression d’une opinion publique dont il ne s’agit absolument pas de s’écarter… Cela dit, le cas de la romance et de ses sous-genres — parce qu’à mon sens, la romance est un genre et les sous-genre sont, au choix, l’érotique, la contemporaine, l’historique, etc. — il existe une contradiction qui frôle la schizophrénie. La romance ne s’est jamais aussi bien vendue. Il y a énormément de nouveaux titres tous les mois et beaucoup de maisons d’éditions ont créé des collections, et des boîtes entières consacrées à ce genre ont pignon sur rue. Il y a eu tout ce débat où la lectrice de « 50 nuances de Grey » dans les transports en commun ou la salle d’attente du dentiste était devenue un phénomène sociétal. Et pourtant, effectivement, cachez cette romance que je ne saurez voir et lisez un vrai livre, bah, caca, ou alors essayez d’écrire un peu autre chose, redescendez sur terre, centrer l’intégralité de votre histoire sur une histoire d’amour, c’est cucul et redondant. À mon sens, il y a comme un problème. Ou alors c’est comme pour le punk dans les années 70-80 : ça a du succès, c’est limite intégré dans la société (que les punks me pardonnent) mais c’est tout pourri et il est de bon ton de cracher dessus.

    En ce qui me concerne, je ne suis pas auteur et je ne lis quasiment pas de romances. Cela dit, ma meilleure amie, que je connais depuis bientôt quatorze ans, en lit et en chronique sur un blog spécialisé. J’ai des copines auteures auto-publiées. J’ai été — et ça vous amusera peut-être vu le début de votre article — biberonnée au polar. Là où votre article est très juste, c’est que mon roman noir préféré, « Lune sanglante » de James Ellroy, a en toile de fond une très belle histoire d’amour, très touchante. Mais qui finit mal. Peut-être que ça ne compte pas. Et puis, je l’avoue sans problème, j’ai lu beaucoup de Barbara Cartland et de Harlequin (des historiques et des contemporains tels qu’ils existaient dans les années 1990) quand j’avais 17 ans. Cela dit, comme vous le dites très justement, il y a du bon et du mauvais dans la romance. Je ne re-citerai pas les Inconnus, je m’écouterai juste « Dousseur de vivre » quand j’aurai fini ce commentaire parce qu’écoute un peu ton cœur, il t’apprend la tendresse. Il existe, effectivement, des histoires redondantes, pas très bien écrites, pas très créatives ou alors dont l’intrigue tient sur un demi post-it. Cela dit, ça existe aussi dans tous les genres, le polar, la fantasy, etc. Et puis il y a tellement de sous-genres dans la romance qu’il en existe pour tous les goûts. Enfin quoique, s’il existe de la romance homo-érotique avec des messieurs — le fameux M/M — je n’en ai jamais vu avec des dames.

    À la limite, ce qui me dérange le plus dans la romance, c’est uniquement certains aspects et codes en matière de communication. Je ne jugerai jamais un auteur de romance. Cela dit… les couvertures où on trouve systématiquement un torse masculin nu, musclé et rasé, ça me gêne. Certes, c’est « ce qui marche » mais non seulement c’est imposer un quota esthétique mais en plus c’est considérer que si on veut plaire, il ne faut pas s’écarter de ce carcan. Par ailleurs, en romance plus qu’ailleurs, on a recours au franglais. Regardez les sous-genres, l’erotica, le new-adult, la feel-good-romance, la bit-lit, etc.… en tant que puriste de la langue française, ça me tord un peu l’estomac. On peut y ajouter le fait que parmi les romans traduits de l’anglais/américain, on laisse les titres tels quels, les « After », les « Captive in the Dark », et j’en passe. On trouve un peu moins ce type de phénomène dans d’autres genres. Enfin, il y a quand même un souci avec une frange du lectorat. Là encore, je ne juge pas, mais aimer une histoire simplement parce que le personnage masculin est « beau »… heu… ça me laisse perplexe. Je comprends le phénomène des « book-boyfriends » que personnellement j’ai renommé « amoureux de fiction ». J’en ai moi-même un paquet, eh oui. Cela dit, je trouve le caractère, l’histoire personnelle ou la vision des choses d’un personnage bien plus affriolants que son torse rasé ou non ou ses beaux yeux ou son costard Armani à trois fois ce que je touche par mois. C’est une question de point de vue et chacun a le sien.

    Pour conclure — et ce commentaire est déjà assez long, ce dont je suis navrée — la romance est un genre bien plus complexe que ce qui se dit dans les médias classiques (mettons les réseaux sociaux de côté) ou dans les salons littéraires. La vision des choses telle qu’elle est généralisée dans l’opinion publique est une partie émergée de l’iceberg et c’est une énième manifestation du fait que pour se sentir mieux dans sa peau et oublier ses propres complexe, rien ne vaut un bon jugement et un bon dénigrement d’autrui. La romance, comme le polar, la littérature blanche ou la science-fiction, a ses qualités et ses défauts. Quant au dino-porn… un jour, avec ma meilleure amie, on a essayé d’imaginer le ficus-porn. Oui, avec des plantes. On n’est plus à ça près.

  4. Tout est dit, dès que je dis même à des libraires que je lis de la romance allant d’Harlequin (et là c’est le désastre, Harlequin et on te regarde strange) en passant par Milady, Nisha Editions… c’est et vous vous dîtes lectrice ? Je lis de tout et oui je trouve de la joie à lire les livres New Romance, Young Adult, New Adult mais aussi des historiques, des romans ésotérique, contemporains… Je lis quasiment de tout et je revendique mon statut de lectrice.

    Au lieu de critiquer, il devrait plutôt encourager le fait qu’on lise peu importe que ce soit des Harlequin, des mangas, des BD…

  5. Merci! 100% d’accord avec toi et j’apporte mon témoignage.

    Je viens de la SF et j’ai fait le choix de la romance pour plusieurs raisons:
    1. la première bassement mercantile. C’est le seul genre qui permet de vivre de sa plume (avec le thriller mais moi les psychopathes c’est pas trop mon truc. sans jugement, juste pas mon truc)
    2. Parce que j’en avais marre qu’on.me.reproche mes histoires d’amour entre les combats et les superpouvoirs
    3. Pour progresser en tant qu’auteur. Tout simplement. J’avais besoin de creuser les relations humaine pour apporter de la vérité à mes écrits. Et la romance est le lieu pour ce faire. J’utilise la méthode d’élizabeth george auteure de romans policiers. J’y mets toute mon intelligence. Et je ne me considère pas comme une imbécile.

    Et en bonne féministe intello je te dirais que si notre société méprise les sentiments, c’est tout bonnement qu’elle est sociopathe. certaines valeurs dites « féminines » sont méprisées tout simplement parce qu’empathie amour et sentiments sont dangereux pour le modèle actuel. Et la sensualité féminine n’en parlons pas!

  6. Bravo ! J’assume moi aussi les lectures et je ne m’en cache. Le plus gêné s’en va ! Quand un libraire ne veut pas commander de la romance, tant pis ! Je fais bosser ce qu’ils le veulent ! Encore bravo pour ce coup de gueule et en plus très bien écrit ! Lol

  7. Bon, tous ceux qui écartent la romance sans avoir été explorer les nuances du genre sont des foutraques, il faut bien le dire. Je ne suis pas un fan absolu, mais celles que j’ai lues m’ont généralement apporté du plaisir. Le snobisme des Autres est souvent de l’ignorance, du négativisme, de la bêtise, voire les trois à la fois. Donc oui, et merci d’avoir écrit cet article.
    En plus, les lectrices et lecteurs de romance sont des gens qui ont souvent un optimisme et un enthousiasme qui fait plaisir à voir. Ça fait plaisir pour eux.

  8. Ah, Fleur ! J’aime lire tes livres, mais j’aime aussi tes articles.
    J’avoue, tu m’as perdu à un moment avec l’image du Ti-Rex…( je connaissais même pas le « dino-porn »,et rester dans l’ignorance me va très bien. )
    Merci pour ce magnifique article.

    « J’aime la romance et j’en suis fière ! »

    Bonne continuation Fleur.

  9. Fleur Présidente du genre Littérature Romance !

    Je ne compte plus le nombre de regards de pitié ou de gène que j’ai eu quand je dis que je lis beaucoup et principalement de la romance. Pour les autres, c’est comme si ça ne comptait pas comme de la lecture. Pffff.

    En tout cas super article <3

    A bientôt j'espère 🙂

  10. Heureuse de lire ce cri du coeur, le coeur celui qui bat quand on aime, celui qui par ses élans donne naissance, entretient…quoi donc déjà ? Ah ben oui, l’amour, c’est bien lui, qui est au coeur des romances, et que tout le monde recherche… Bon je ne savais pas qu’il y avait des amateurs de dino, bien que le succès toujours plus grand de la « saga » Jurassic Park aurait dû m’alerter ^^
    Merci pour cet article que je me suis empressée de partager quand je l’ai vu et lu, car en effet, il est parfois bon de remettre les points sur les i et les barres au T (pas Rex alors) à ceux qui ne savent que mépriser ou dénigrer, souvent par snobisme ! Et puis on écrit et on lit ce qu’on veut d’abord ! 😉

  11. J’adore ton article et il est tellement vrai !!! On a des stéréotypes tellement frustrant liés à la romance!!!
    Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y en a pas de Partout !!!
    Toute histoire un temps soit peu réaliste ou même complètement fictive a un fond de romance !!!
    Et c’est normal !!! On vit en partie grâce à l’amour Non? Sans ça (si on tient compte de la société actuelle) on n’existerait peut être pas !!!
    Il y a de l’ amour de partout et avouons-le c’est le genre de ragots que l’on préfère !!!

    Bref j’ai adoré ton article !!!
    EtVive la Romance !!!!!

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